Sunday, March 18, 2012

March 18: Cambodia: Day of Remembrance

It was 1970, 42 years ago that in that day, the then Prince Norodom Sihanouk was deposed from his position as Head of State of Cambodia by the Kingdom's Congress. 92 Voices to Zero. This historic event led to Cambodia tragedy many years later.

Some opininon:
18 Mars 1970

Sihanouk : un apprenti sorcier
C’est déjà le 43è anniversaire de la destitution de Norodom Sihanouk, Chef de l’État, par les

deux Chambres représentantes, Assemblée Nationale et le Conseil du Royaume, du

Cambodge le 18 mars 1970. Le gouvernement de sauvetage présidé par le général LON Nol

avait communiqué suite à l’annonce à l’unanimité du Parlement la déchéance de Norodom

Sihanouk de ses fonctions de Chef d’État
1 : « Suite à la crise politique provoquée par le

Prince Norodom Sihanouk, durant ces derniers jours, l’Assemblée Nationale et le Conseil du

Royaume, réunis en congrès, conformément à la Constitution du Royaume, ont retiré, à

l’unanimité des voix, leur confiance au Prince Norodom Sihanouk.

A partir de ce jour, 18 Mars 1970 à 13 h 00, le Prince Norodom Sihanouk cesse d’être Chef

de l’État du Cambodge, Son Excellence CHENG HENG, Président de l’Assemblée Nationale,

assumera les fonctions du Chef de l’État, jusqu’à l’élection d’un nouveau Chef de l’État

également suivant le texte de la Constitution du pays ».

Les motifs retenus par ces deux représentants de la Nation et du Royaume :

1. Haute trahison ;

2. Violation constante de la Constitution ;

3. Dilapidation des biens de l’État et de l’argent du peuple ;

4. Corruption ;

5. Atteinte au prestige et à la dignité nationale.

Suite à la résolution de ce deux représentants M. Cheng Heng, en tant que Chef de l’État,

avait adressé ce message à la Nation : « Chers compatriotes,

L’Assemblée Nationale et le Conseil du Royaume, réunis en congrès, ont retiré le 18 Mars

1970, à 13h00, conformément à la Constitution, à l’unanimité des voix, leur confiance au

Prince Norodom Sihanouk dans ses fonctions de Chef d’État.

Etant Président de l’Assemblée Nationale appelé à assurer les fonctions de Chef d’État

jusqu’à l’élection d’un nouveau Chef de l’État, j’ai le devoir de préciser solennellement à

cette occasion que le Cambodge adopte la même ligne politique, c’est-à-dire pour

l’indépendance, la neutralité et l’intégralité territoriale, que le Cambodge reconnaît et respecte

les traités et accords antérieurement conclus.

Je me permets enfin de lancer un appel à notre clergé des deux ordres, aux deux chefs de ces

derniers notamment, aux fonctionnaires, étudiants, à notre jeunesse et à notre population de

toutes les couches sociales, leur demandant de rester dans l’ordre pour le bonheur de notre

patrie. »

Après cet évènement non préparé, à ce moment le climat politique et social au Cambodge a

été calme, mais inquiet. Seulement à Pékin, Sihanouk avait beaucoup remué, poussé par les

dirigeant Nord-Vietnamiens, et déclaré la guerre à son propre pays, en soutenant l’agression

nord-vietnamienne contre le Cambodge, parce qu’ils lui avait promis de le ramener au

pouvoir en peu de temps.

Hélas ! il est revenu au pouvoir dans le chariot des Khmers Rouges, avec plus de sept cents

mille morts de guerre et plus de deux millions de morts sous le régime des Khmers Rouges et

des Khmers Vietminh (alias PPC).

1
Le résultat du vote :

·
Bulletins blancs (pour) : 0

·
Bulletins bleus (contre) : 92

·
Bulletins blancs rayés de bleu (abstention) : 0.

A la veille du 18 Mars 1970, personne n’avait pensé, ni préparé la destitution du Prince

Sihanouk, seulement des décisions de Sihanouk lui-même avait provoqué sa chute.
2

Au lieu de créer l’union sacrée contre la guerre d’agression nord-vietnamienne, les principaux

acteurs du 18 mars 1970, par leur ambition démesurée, proclamaient la République au

Cambodge le 9 octobre 1970 dans le seul but d’écarter du pouvoir la famille princière des

Norodom au profit des Sisowath. Cela donnait raison à l’ennemi qui accusait le Prince

Sisowath et d’autres d’avoir évincé Sihanouk dans le seul but de s’emparer du pouvoir. Ce qui

était une erreur politique fatale, aboutissant à la débâcle de la République.

Je pense qu’il faut prendre des leçons de notre histoire passée, récente ou lointaine, sinon on

tombe toujours dans le même erreur et abîme auxquels notre pays est entrain de faire face. Au

lieu de méditer sur l’histoire de notre pays, certains se prennent dans la même folie, en

pensant « qu’il n’y a qu’à faire-ci, qu’à faire-çà » et que cela suffira pour nous débarrasser du

pouvoir actuel et libérer notre pays de la domination nord-vietnamienne.

LIM Kim-Ya

2

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