Wednesday, February 16, 2011

Ally from the East & the Far North

Nation affirms importance of ties with Cambodia
16/02/2011
VietnamNet (Hanoi)
Viet Nam attaches great importance to its relations with Cambodia and would make every effort to nurture the bilateral traditional friendship and comprehensive co-operation, said a senior Party official.

Hoang Binh Quan, a member of the Communist Party of Viet Nam's (CPV) Central Committee and head of its Commission for External Relations, made the statement at meetings with several of Cambodia's leaders during his visit to the country from February 14-15.

Quan, who doubles as the Special Envoy of Party General Secretary Nguyen Phu Trong, was received by King Norodom Sihamoni, Chairman of the Cambodian People's Party (CPP) and President of the Senate Chea Sim, Vice Chairman of the CPP and Prime Minister Hun Sen, and Honorary Chairman of the CPP and President of the National Assembly Heng Samrin.

Update:


Les blindés vietnamiens en route vers Preah Vihear pour aider le Cambodge
·  jeudi 17 février 2011
Une compagnie de chars vietnamiens a traversé le Cambodge pour rejoindre la frontière avec la Thaïlande. Alors que l’ONU presse pour ouvrir un dialogue au sein de l’ASEAN, les belligérants se préparent au combat.
Ban Ki-moon demande l’ouverture du dialogue au sein de l’ASEAN pour enfin régler le différent de frontière qui oppose le Cambodge à la Thaïlande. Pour rappeler les faits brièvement, le temple de Preah Vihear se trouve sur la frontière géographique entre les deux pays. Suite à une dispute de frontière, l’ONU a officialisé le temple comme étant sur le territoire cambodgien. Aujourd’hui, la Thaïlande qui n’a jamais accepté cette décision, conteste et revendique la zone autour du temple (qui deviendrait alors une minuscule enclave cambodgienne).

Il est vrai que géographiquement, le temple se trouve sur le plateau thaïlandais qui plonge ensuite sur la plaine cambodgienne. Si la géographie faisait les frontières, Preah Vihear serait en Thaïlande. Mais voila, les frontières sont faites par les guerres et non par la géographie. Lorsque la France colonisa l’Indochine, le Cambodge était presque totalement absorbé par ses voisins voraces ; le vaste empire khmer avait disparu. Les négociations de l’époque avaient rendu la plaine d’Angkor Wat aux cambodgiens augmentant la haine millénaire de Taï envers les khmers. Seul le Vietnam (chouchou de la France) avait gardé Phu Kok et le delta du Gange annexé recemment.
Je referme ici la parenthèse historique qui pourrait être développée bien davantage.
La Thaïlande accepte l’ouverture du dialogue à condition que le Cambodge donne ses territoires avoisinants Preah Vihear. Pour arriver à ses fins et envahir cette portion de territoire malgré l’avis de l’ONU, la Thaïlande provoque l’armée cambodgienne dans le but de la voir réagir et ainsi l’envahir pour éviter le risque pour sa population. Cette tactique est intelligente et montre une certaine connaissance de l’adversaire et ses faiblesses. Le Thaï plus puissant n’attend qu’une occasion pour « moucher » ce voisin haï.

Mais les cambodgiens, certes très corrompus, ne sont pas assez stupides pour tomber dans le piège grossier. Aussi l’armée tente d’empêcher ses hommes de répondre aux provocations thaïlandaises (l’affaire du drapeau, puis celle des grenades,…). Mais le risque est important de voir un soldat réagir et donner l’excuse que laThaïlande attend pour lancer une offenssive.
Pour convaincre son voisin de rentrer chez lui, le Cambodge demande de l’aide aux autres voisins. Et comme toujours dans l’histoire du Cambodge, ceux qui aident demandent des compensations importantes (Phu Kok avait été obtenu par ce biais).
Des chars vietnamiens traversent le Cambodge et la Chine fournit ses avions de chasse.

Je peux vous dire que le choc a été grand pour le témoin qui m’a raconté la scène. Il y a 20 ans l’homme a vu les chars vietnamiens arriver pour « libérer » le pays des khmers rouges. Ces vietnamiens sont restés ont pillé les ressources et emporté les richesses d’un pays pourtant à l’agonie.
Il a cru mourir de peur samedi, tôt le matin en voyant à nouveau une colonne de blindés vietnamiens, emprunter le même chemin, 20 ans après pour à nouveau « sauver » le Cambodge !
Ces blindés sont envoyés pour faire peur à la Thaïlande et pour faire un poids dans la balance des négociations. Mais le Vietnam, comme la Chine ont obtenus de belles compensations pour cette aide. Outre leur influence renforcée au sein de l’ASEAN et la perte de crédibilité du capitaliste thaï, le Vietnam et la Chine louchent sur les réserves pétrolières trouvées dernièrement au Cambodge. (d’ailleurs le Vietnam a déjà offert de fournir le pétrole dont le pays a besoin en attendant de pouvoir exploiter lui-même ses ressources, en échange de droits d’exploitation futurs).

L’escalade de la violence et de la préparation à la guerre inquiète les ONG présentes au Cambodge et affolent les expatriés. Le risque d’un embrasement de la région est faible mais réaliste. Les puissances régionales et internationales ne laisseront pas s’enflammer le sud-est asiatique. Trop sensible, la région a beaucoup d’intérêts et attire le regard des USA mais aussi de la Chine et de L’inde. Aucun de ces grands n’a intérêt à la guerre entre la Thaïlande et leCambodge, encore moins l’ASEAN. Seule la Thaïlande peut vouloir une guerre pour retrouver une popularité nationale perdue au moment de la crise des chemises rouges…
source : LGV


No comments:

Post a Comment